Twin Peaks
La série se déroule dans la petite ville de Twin Peaks. Elle débute lorsque Laura Palmer, étudiante modèle très respectée dans la petite ville, meurt brutalement dans la nuit du 23 au 24 février 1989. Le shérif Truman assistée par Dale Cooper, agent du FBI, se charge alors de l'enquête. En suivant la série ...
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Terminée | Américaine | 47 minutes |
Drame, Fantastique, Policier, Crime, Drama, Suspense, Fantasy, Horror, Mystery, Romance, Thriller | Showtime, La Cinq, Bravo!, ABC (US) | 1990 |
2 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
3.14 - Nous sommes comme le rêveur
Part 14
Frank informe Gordon que des pages trouvées dans le journal de Laura suggèrent l'existence de deux Coopers. Albert parle à Tammy de l'affaire de la Rose bleue.
Diffusion originale : 13 août 2017
Diffusion française :
13 août 2017
Réalisat.eur.rice.s :
David Lynch
Scénariste.s :
Mark Frost
,
David Lynch
Guest.s :
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Avis favorable | Déposé le 18 janvier 2018 à 22:33 |
Après s'être enfin débarrassé de manière définitive de ses mythes de la pop-culture, Lynch retourne à ses moutons, et pour preuve, durant les 10 premières minutes la série avance plus que durant les 13 épisodes précédents. Le reste donne un épisode incroyablement cohérent (et perturbant, la scène de Monica Bellucci quoi, et la scène au Roadhouse qui a foutu le bordel dans ma tête concernant Audrey) où tout commence à s'imbriquer petit à petit pour laisser place au sprint final de la série. Et je m'en doutais, pour Sarah Palmer. Je m'en doutais. Le fait qu'une entité (The Experiment ?) soit à l'intérieur d'elle (et c'est donc effectivement elle dans l'épisode 8) justifie toutes ses visions passées et son comportement destructeur du moment. Vu que le personnage de Sarah n'est plus que douleur et autodestruction, il est normal qu'une entité provenant vraisemblablement de la Black Lodge finisse par prendre le dessus sur sa personnalité petit à petit vu que la douleur et la peur sont leur essence même. Et j'ai même trouvé Andy assez badass après sa rencontre avec The Fireman ! |
Avis favorable | Déposé le 18 décembre 2017 à 14:40 |
Ralala, le passage Monica Bellushi nous dirige droit vers un twist à la Dallas saison 9... On verra. Tout est possible dans cette saison 3. Bon épisode. Parfaitement logique que le personnage le plus gentil de la série accède à la White Lodge. Episode qui d'ailleurs confirme que le major brings était en communication avec la white lodge pendant toutes les deux premières saison. Et Grace Zabriskie est fabuleuse. |
Avis favorable | Déposé le 18 août 2017 à 14:19 |
Spoiler
Oui, effectivement, les choses avancent enfin. Peut-être un peu trop vite, qu'on s'en demanderait si ce n'est fait un poil exprès. Je pense notamment à la demi-sœur de Diane, qui comme par hasard serait la femme de Dougie. Lynch nous a habitué à un petit peu plus de subtilité. Mais on ne sait jamais, il va peut-être nous prendre à contre pied (et puis, si le résultat est à la hauteur des attentes, je ne vais pas bouder mon plaisir non plus). En tout cas, j'ai apprécié la majorité des avancées. Bien entendu, le rêve de Gordon en priorité. Je rejoins complètement l'avis de Philocratie sur le fait qu'il s'agisse plus dans ces scènes de Lynch que de son personnage. La preuve en est que la présence de Monica Bellucci à Paris dans la série avait été teasée moultes fois par Lynch lui-même. Le rêveur, c'est peut-être lui. Ce récit m'aura en tout cas permis de revoir une dernière fois David Bowie dans la série. Petit paradoxe : adorer ce flashback tourné à l'époque, mais comprendre qu'il n'apparaitra plus dans Twin Peaks (cf. "In memory of" en fin de générique). Bref, cet épisode semble confirmer plusieurs théories avancées précédemment, et en faire émerger d'autres : - des timelines différentes dans cette saison. Pourquoi Truman aurait parlé du journal de Laura à Gordon mais n'aurait ni mentionné la clé donnée par Benjamin Horne, ni l'information du père de Bobby ? Peut-être parce qu'il n'avait pas les données à ce moment-là (je le vois mal cacher des choses au FBI). Dans le même ordre d'idée, je reste persuadée que James est mort. Sa visite dans la chaufferie (lieu exact où est apparu BOB), et une de ses dernières lignes de dialogue (en substance "je vais jeter un dernier coup d'oeil en bas") peuvent laisser penser qu'il va se faire tuer. Sa conversation avec Freddy était étrange également (pourquoi le géant aurait-il donné des informations aussi précises à Freddy, lui qui est toujours aussi énigmatique ?), mais j'imagine qu'on aura des réponses bientôt. - l'ivrogne dans la prison, qui vomit un truc chelou, comme Mister C. et le gamin avant lui. Pour moi, ce mec est Billy (son état coïnciderait avec la conversation finale du Bang Bang Bar), ou plutôt son doppelgänger. Cela expliquerait son état, et sa bataille pour rester hors de la Black Lodge. - d'ailleurs, en parlant de conversation finale dans le Bar, j'ai lu une théorie assez intéressante sur le sujet. La jeune femme présente indique que sa mère a eu une aventure avec Billy, et lorsqu'on lui demande comment elle s'appelle, elle répond "Tina", soit la nana détestée par Audrey. Selon cette théorie, Tina et Audrey seraient en fait la même personne. Ce qui expliquerait qu'Audrey ne se reconnaisse parfois plus et ne sache plus qui elle est, comme elle le dit. Son mari ne serait en fait qu'une entité créée par sa conscience. - autre "cas" : Sarah Palmer. On a bien la confirmation ici que son dopplegänger a pris le dessus (magnifique scène au bar, par ailleurs). Pour moi, la vraie Sarah n'est pas dans la Black Lodge, mais est toujours dans la maison des Palmer (cf. la scène où Hawk lui rend visite et où on entend des bruits de casse dans la cuisine). - dernier point (après, j'arrête !) et non des moindres : Andy dans la White Lodge. Pourquoi lui ? Et bien, peut-être parce que c'est le plus pur de Twin Peaks, celui pour qui le mal n'existe pas (et donc peut-être pas de doppelgänger ?). En lui révélant tout ce qu'il sait, le Géant sait qu'Andy y croira, ne posera pas de questions, et fera tout ce qui est en son possible pour régler la situation. Il est la gentillesse et la naïveté même. Tout comme Lucy. La scène où on la voit au commissariat, tourner la tête de droite à gauche pourrait tout à fait être une confrontation entre elle, le vrai Cooper et Mister C. Sa candeur aurait la possibilité d'identifier le mal, et le vrai du faux. Plus que 4 épisodes. Je suis à la fois pressée de connaître la fin, mais triste à l'idée de ne plus revoir ces personnages. Quoique, là encore, Lynch nous réserve peut être des surprises (vous la voyez venir, la saison 4 ?). |
Avis favorable | Déposé le 17 août 2017 à 17:35 |
Spoiler
Well, well, well, il y a du mouvement.
C'est un petit pas d'avancé pour la série, mais un grand pas pour le spectateur. Et voir un ancien personnage (en l'occurrence Andy) sortir de son état passif et à qui il arrive enfin quelque chose m'a fait tout chaud à mon cœur (sérieusement).
J'ai aussi bien aimé la scène avec Monica Belluci. Autant, avant, les rêves étaient abscons et bizarre, peuplés de nains parlant à l'envers, autant là on est dans l'hyper-réalisme. c'est un très bon contre-pied.
Je ne suis pas emballé par contre du lien entre Diane et Dougie. J'espère qu'il y aura une explication pour expliquer le fait qu'elle n'ait jamais trouvé étrange que son beau-frère soit le sosie de son chef. Après, comme c'est un personnage trouble, tout ceci est peut-être un piège.
Mais bref, je viens de réaliser quelque chose. La série est constitué de deux mondes. Le premier, celui qu'on voit, calme en surface et parfois long et trainant. Puis une fois l'épisode terminé, on se plonge dans le deuxième monde beaucoup plus grouillant, celui d'internet, à la recherche d'info, de théories, d'explications, où on s'échange nos visions. Comme on fait pour les séries marquantes du moment, Westworld en tête.
Je pensais papy Lynch largué, il a au contraire tous compris et est plus que jamais dans la vibe, la tendance. |
Avis favorable | Déposé le 15 août 2017 à 22:58 |
Spoiler
Allez, je sors le 15 parce qu'après tant de frustration c'est jouissif de voir les choses avancer, et pas qu'un peu. Mais du coup, pourquoi maintenant ? Je ne me souviens plus exactement de la production mais je me demande si les 18 épisodes n'ont pas été imposé par la chaine. Il me semble que David Lynch devait en réaliser 9, puis qu'il a finalement annoncé qu'il quittait la réalisation à cause du manque de budget. Est-ce qu'une saison de 18 épisodes c'était la condition pour qu'il reprenne les manettes de la série ? Ça expliquerait pourquoi tant d'intrigues ont été ennuyeuses jusque là. Sinon le coin théorie : - Le rêve de Gordon Cole putain ! Outre les diverses théories autour de cette scène que je vous invite à lire sur internet, j'ai trouvé fascinante la confusion entre la fiction et le réel. Ça je ne l'ai lu nulle part, mais le fait d'appeler Monica Belucci par son prénom au lieu de lui inventer un personnage, c'est comme si Gordon Cole nous rappelait qu'il était aussi David Lynch (ou vice versa). Lorsqu'on sait que Lynch s'inspire de ses rêves pour ses oeuvres (merci nick pour cette précieuse info), le moment prend une toute autre dimension. Quand Monica Belucci demande "who is the dreamer ?" (face caméra siouplait) on se retrouve dans une situation où l'actrice regarde le spectateur qui regarde David Lynch qui se regarde lui-même jeune avec cette question mystérieuse : alors, tout ça se passe dans la tête de qui ? Transcendantal ! - La scène avec Sarah Palmer pose beaucoup d'interrogations et je n'ai pas encore eu le temps de lire ce que disaient les internautes. Mais j'ai beaucoup apprécié son atmosphère malsaine. - Le petit trip dans la Black Lodge excellent aussi. J'ai encore du mal à comprendre pourquoi le personnage le plus simplet de la série a droit à une révélation aussi importante mais ça fait du bien de faire un tour avec le géant. Voilà ça commence à sentir un peu la fin, et j'espère vraiment qu'on aura pas une baisse de régime au prochain épisode. |
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Critique : Twin Peaks 3.01
Ça y est, on les a vus.
Après avoir été au plus bas il y a quelques épisodes, la saison nous offre de loin son épisode le plus riche, pas forcément le plus marquant mais clairement l'un des plus satisfaisants, car juste bien équilibré et qui n'hésite pas à accélerer de façon presque inespérée à ce stade toutes les intrigues. Quand Diane balance la bombe sur sa belle-soeur, clairement clickbait, l'épisode a eu toute mon attention et il n'a pas faibli ensuite.
Le tout, sans sacrifier pour autant son étrange, ses longs plans inquiétants (très belles scènes dans la forêt de Twin Peaks qui débouchent sur la Mother de la Black Lodge blessée et nue dans les bois, une vision bien creepy), son aura mystérieuse...
Il n'y a que pour Sarah Palmer à la limite, où je trouve que la série a été un peu trop explicite. On a mis énormément de temps au début de la série avant d'admettre que Leland était bien possédé par un Bob et pas simplement une incarnation du mal à échelle humaine. L'ambiguité donnait beaucoup de cachet et d'horreur à la série. Je trouve que la dépression/la folie de Sarah était plus mystérieuse et peut-être plus glauque que de la voir s'ouvrir sur un fond vert telle un cyborg.
Encore qu'il reste sans doute plein d'enjeux et de mystères autour, donc rien ne dit que ça s'arrête ici. Et je comprends qu'on est aussi à un stade de la série où l'étrange est admis ; j'ai d'ailleurs tout de même beaucoup aimé la scène (et j'ai enfin reconnu l'actrice du jeu The Quarry que j'ai fait entre temps, la voyante folle qui me disait grave quelque chose bordel : c'était Sarah Palmer !!!).
J'avoue que les quelques twists pour fans "hardcore" ne m'ont pas plus twisté que cela (tout ce qui concerne les deux filles à la fin, ou le passage de Monica Belluci dont je n'ai compris les implications qu'en vous lisant sur les coulisses du show), mais ce n'est pas grave dans la mesure où ils font partie d'un tout cohérent, appréciable en soi, et que les scènes sont très bien faites au demeurant.
Probablement l'épisode qui synthétise le plus l'ambiance de Twin Peaks pour l'instant cette saison, et c'est finalement tout ce que je demande à la série. Il m'a néanmoins remis dans une sorte de zone de confort après avoir été déçu par la saison, et j'espère maintenant que ce confort sera à la fois exploité et bousculé dans les épisodes à venir.